L'ascension du Kinabalu - The ascent of Kinabalu

Publié le par Fab

English version below

 

Je ne pensais pas en faire un article, mais je me dis, la, faut que je vous raconte… Parce que je pense que je me suis un peu trop arrache, la… Je l’avais pas vu comme ca cette rando.

Article dédicacé aux amoureux de la grimpette, en particulier a Manu Rivaud, a Mathilde et Cédric. A Olive aussi, qui doit avoir fini son mémoire maintenant.


Le mont Kinabalu, ou gunung Kinabalu. Le « toit de Borneo ». Pour la (les) petite(s) histoire(s), Kinabalu a apparemment bien des significations, et un Malais m’en donnera en particulier deux, que voici :

- certains matins, on peut voir une corolle qui enveloppe le sommet. « akinabalu » signifierait l’esprit qui veille sur la montagne.

      - « the chinese widow », la veuve chinoise : dans un des dialectes du Bornéo malais, « kina » signifie chinois, et « balu » veuve. La Malaisie a vu arriver différentes vagues d’immigration chinoises, et un groupe de chinois, il y a longtemps, est parti en exploration de la Malaisie. Ce qui devait arriver arriva : l’un deux est tombe amoureux d’une femme (ah, celles-là, j’te jure :-) de la région du mont, et quand le groupe a continue sa route, lui est reste. Apres quelques temps, il avait le mal du pays. Il lui a dit qu’il allait partir faire l’ascension de la montagne. Depuis ce jour, elle ne l’a jamais revu.

  Ah, nous les hommes… Je ne sais pas si on a tous eu ces épisodes de lâcheté, mais respect pour ceux qui ne sont pas dans ce cas-la  : plutôt que d’en parler - et elle l’aurait compris, puisqu’elle l’aimait ; les femmes ont cette sorte de courage noble  -, on s’enferme et on décide tout seul de la suite. Ensuite, il faut assumer, il s’avère que c’est comme ca qu’on devient  - un peu :) - moins lâche.

En tout cas, belle histoire, non ? Tous les Malais la connaissent.

 

Bon, eh bien, s’il m’en fallait d’autres, ca fait encore deux bonnes raisons de la grimper, cette montagne :)

Réservation, obtention du permis nécessaire, je prends un minibus pour le Kinabalu. Deux heures de route depuis Kota Kinabalu (appelée ici KK), l’équivalent de Kuala Lumpur (KL) cote Bornéo. J’avais déjà pu apercevoir le Kinabalu sur la route depuis Sandakan, - très belle route, des paysages de végétation dense bluffants, que les secousses du bus m’empêcheront de restituer :( - et il m’avait impressionne tant il était beau, avec la tombée du jour, mais la, plus on monte la route vers le Kinabalu Park, plus je me dis que, waouh, oh m…. il va falloir le mériter. Je fais de gros sourires vu le spectacle, mais pas que … En gros, la pensée dominante, a part « qu’est-ce qu’il est beau », c’est : « Watcha, mais par ou on grimpe, bon sang ? » ou « Pffou, la, la…  j’vais en baver » 

Dans la soirée, je fais connaissance avec mes compagnons de dortoir, un couple de malais, dont l’homme est guide dans toute la Malaisie, et c’est lui qui m’offre les deux histoires plus haut. Et Josef, de République tchèque.  Une masse ! Membre d’un club de rando en Tchéquie… Même au foot américain, j’avais jamais vu des mollets et des cuisses pareils !! Un beau bébé, Josef… et très sympa. J’addooore son accent anglais :)

 

Premier jour : départ du Timpohon gate, 1866 m : je partage les frais de guide avec Josef. La montée : 6 km pour arriver au resthouse situe à 3273m. Ca nous fait une belle pente, ca… Autant les 3 premiers km, ca va, enfin ca peut aller, j’ai Josef comme « lièvre » ; photos, celles qu’on peut, parce que le paysage, c’est de la brume tout autour. Autant, en voyant les « marches » au km 4, je me dis que ca va être long. Au km 3, pause ; deux français qui travaillent à Singapour sont la pour le week-end (!), eux redescendent. Ils nous disent de prendre notre temps, sinon on va s’embêter un peu au resthouse. Ah bon, donc on a un bon rythme ? Ok, bonne nouvelle, ah bah je vais moduler un peu. De toute façon, je vais pas avoir le choix : le km 4 est sévère,  le 5 du même acabit, et du 5 au 6, la j’en peux plus ; il est long le dernier km.

Arrivée au resthouse. Pchiou !!!

La personne de la réception me rappelle la mauvaise nouvelle, qu’on m’avait donnée à Kota : pas d’eau chaude :( ! Tant pis, j’aime pas faire ca, mais je me permets de faire mon touriste a la noix auprès d'elle : dans le style « Y a pas de souci, on nous a prévenu, mais bon, quand même, si vous faites payer tel prix – pas donné l'hebergement - pour tel service, et que vous ne fournissez pas ledit service complètement, au moins vous pourriez proposer une compensation. [ T’as de la chance que Kim et Louiza soient pas la, moi j’te l’dis ! Il est tout pourri ton process ! :) ] Vous pouvez pas faire chauffer de l’eau, et nous donner un seau d’eau chaude? » Bah non, elle veut pas : compréhensive mais vexée, forcement, je m’en doutais, elle se contente de répéter son simple « sorry » avec un sourire gêné. J’ai peut-être fait mon touriste, mais bon, en altitude, l’eau froide, c’est VRAIMENT de l’eau froide. Pas le choix, de toute façon, il faut une douche la … Séquence frissons :) Je renonce à me laver les cheveux, tant pis, ca attendra demain.

Repas, et sieste. Bah ouais, y a « pas un troquet, pas une mobylette, rien ! » :)

Parce que le lendemain, ok il reste que 2,5 km, mais on monte 800m pour le sommet, et avec l’altitude… Tout doux, Jolly Jumper, tout doux !

Le soir, coucher de soleil époustouflant sur la terrasse. On voit Kota Kinabalu (KK) au loin, la cote. Et une vallée de nuages.


Dodo. Debout à 2h, on part vers 2h45. Toute une armée de personnes équipées de lampes frontales :)

Bon bah avec mon Josef comme premiere ligne, assez rapidement, on dépasse le « bouchon » :), et on continue. Il a l’habitude lui, donc je me dis qu’a partir du km 7, je le laisserai petit a petit prendre un peu de distance.  Euh, en fait, ca s’est fait naturellement :))  Et puis, quand je contrôle mon pouls, il est encore à peu près ok, mais il flirte déjà avec les limites de l’endurance, et on n’est pas encore arrives.

La montée est rude, mais géniale : a partir du km 6,5, une corde blanche est la pour indiquer le chemin, et aussi pour aider. Je ne m’en prive pas, vu le décor derrière. Mais elle est un peu faite pour une personne d’1 mètre 60, quand même :) Ca coupe un tantinet le souffle.

C’est du granit, les derniers km, donc palan palan, contrôle de chaque pas, tout ca… Mais boudiou, c’est dément. J’avais jamais fait un truc pareil !!!

Persuade que j’ai oublie ma fine cape de pluie (alors qu’en fait, elle est dans le filet de mon sac, quel cretin ! :) ), après avoir grimpe – doucement… – le km 7, je trouve un coin à l’abri du vent (pas trop fort, mais frais bien sur) pour me reposer un peu. Il est a peine 4h et demie, je suis a 4000m, j’ai le sommet juste a ma droite là-haut, donc ca va, j’ai un peu de temps... Je grignote une barre de céréales, et offre un peu de repos a mon ch’ti cœur (qui bosse plutot bien cela dit, pour un cœur de fumeur, je suis content) parce que bon, là-haut il fera froid, et si y a pas d’abri contre le vent, je vais attraper la crève en attendant l’aube. Le guide a dit « l’aube, 5h50 ».


Allez, Josef est quasiment au sommet je pense, je vois sa lampe assez loin là-bas, temps de bouger mes petites fesses. Un plaisir, relatif bien sur, mais un vrai plaisir. C’est trop chouette, cette plaine de granit sur l’avant-dernier 500 m. Une bonne grimpette pour rejoindre le sommet, bonnes enjambées dans la roche, le cœur qui fait des petites accélérations a chaque foulée un peu inhabituelle :), et puis ca y est, on y est !! Josef, Harry l’Anglais de Bristol rencontre la veille au resthouse, quelques Malais, on est une petite dizaine à apprécier le calme et la beauté du lieu. Et la fin, aussi :)

Il est 5h20.

Assis sur mon caillou a l’abri du vent encore, je contemple l’autre sommet en face, et la cote bleutée là-bas.  C’est super beau.

Mais c’était quoi ce truc, un trek, de l’escalade, ou de l’alpinisme ? Parce que quand même, c’était assez  chaud je trouve.

 Petit "tour de table" visuel. Vous savez quoi ? Je crois que je suis le premier Blanc fumeur là-haut !!! Je suis fier de moi !

Photos souvenirs pour Josef, pour Harry, et pour moi. Photo « J’y étais » :)

Pas de lever de soleil, juste un lever du jour, mais c’est magnifique.


Et puis, Josef me dit « Fabian ? Slowly go ? »

Ok, allez, on commence la descente. Eh bah, ca fiche un peu la trouille en fait la descente. Vu la pente, et vu qu’il commence à tomber une petite pluie fine, je me mets en mode « full aware » :) Jambes fléchies, « toujours le c.. face a la pente » comme m’avait appris Manu, il y a longtemps. Petite glissade-chute sur les fesses  légère au tout début, juste assez cool comme avertissement et rappel, et tant mieux finalement, parce que le guide, jusqu'à présent, il avait pas explique grand-chose, en fait, quand j’y pense :). Eh bah la, il reste pas loin de moi, m’indique ou passer pour éviter les zones glissantes, c’est chouette ; le spectacle de la vallée loin en-dessous est super, mais bon, y a pas a dire, la descente, je pense que c’est plus chaud que la montée en fait.

Ah la la, les passages avec la corde, c’est un peu tough aussi, je suis tout sauf casse-cou la. Délivrance quand ca se termine, reste plus qu’a continuer safely jusqu’au resthouse.

Euh, la, tant pis, pas de douche glacée, merci. J’offre la tournee de chocolat chaud a Josef. Ouais, je sais, j'suis un dingue ;-)

1h30 de repos, ma veste est trempée, mon appareil photo a pris de l’humidité (eh oui forcement, je realise tout juste a ce moment-la ou se trouve ma cape de pluie :) Toujours aussi Gaston Lagaffe quoi ! Et on réattaque la descente. Ah ce km 6-5, punaise, il m’en met plein les genoux… Au passage, je m’aperçois que j’ai un peu trinque, parce que j’ai une légère douleur au sternum : le palpitant me fait comprendre que « Eh oh, c’est pas un peu fini ce b… ? » Ouais, bah les cuisses sont pas encore remises non plus... Donc, tout doux. Et il faudra attendre la pause du km3, longtemps longtemps après, pour qu’elles se réveillent  - un peu.

Arrivée en bas. J’en ai plein les genoux. Josef, arrive plus tôt - je l’ai pas vu de la descente :) - , me dit que son genou droit est « mort ». Ah, tiens, le même que moi ! :)

Retour à la réception du Park pour récupérer nos sacs à dos, et filer – enfin, … bref - a la douche.

Repas. Je suis rince.

 

Attente pour choper un bus de retour à KK. 2h de somnolence dans le bus.

Je retrouve mon hôtel quitte deux jours plus tôt. Même chambre, en plus. La réceptionniste m’a bien propose une chambre au 4e étage, mais la je lui fais comprendre que si je peux avoir encore une chambre au 2e ce serait chouette.

Sieste. Le soir, après le repas dans un resto repéré la première fois, je retourne dans le coin à touristes ou j’avais joue au billard trois soirs plus tôt. Ils sont contents de me voir revenir. Je refais deux parties avec le même malais dont je me rappelle plus le prénom. Y a peut-être deux bonnes raisons a ca : 1, il joue vraiment que pour gagner ; il fait des coups directs, ok très efficaces, mais pas de fun, pas de risque sur des coups chouettes a faire. 2, il a pas d’argent soi-disant. En fait il semble être un « champion » local (en Indonésie et en Malaisie, quand vous avez gagne le plus de parties dans la soirée, vous êtes un « champion »), et c’est vrai qu’il joue bien, en direct du moins, mais du coup je pense que ca lui est un peu monte a la tête, et que Mossieu se fait payer ses parties. Le premier soir, on avait gagne - enfin perdu plutôt, vu les config de jeu - chacun une partie, et il « avait pas d’argent » au moment de faire la belle. C’etait peut-être vrai, mais j’en doutais,  et qu’est-ce qu’il ferait dans un bar sans au moins 3 ringgit en poche ? J’aime pas ca.  Cela dit, heureusement sur cette partie, parce qu’il était en train de me mettre une déculottée  :) Du genre, je casse, il profite.

Eh bah ce soir, la première partie, je lui fais le coup du miroir. Vas- je t’en prie, casse… Et cette partie, c’est bien dans ses dents, au p’tit père. Ca lui apprendra, tiens. Rebelote, il « a pas d’argent ». Allez, tant pis s’il a un mauvais esprit, bon joueur, je paye la deuxième.

Tout ca me permet de faire la connaissance d’un Anglais, Floyd, qui vit et travaille la depuis 6 ans, de sa femme, et de deux de leurs amis. Soirée billard-bières, parties en double Floyd et moi contre le pseudo-champion et un acolyte à lui. Sympa. Floyd et moi faisons deux-trois coups qui nous font apparemment gagner définitivement le respect et la sympathie du public, eh eh : lui fait sauter la blanche par-dessus la noire pour toucher sa boule, tranquille, ca impressionne toujours l’auditoire ca, et moi un bon vieux coup de contrôle parfait avec une boule adverse en embuscade près d’un trou, coup qui bluffe même Floyd, qui m’avait dit que idéalement il faudrait arriver a faire ca, donc voila :), et 5 boules sur mon premier coup. « It’s money time baby ! » :)

Bières, discussion sympa sur le voyage, leur vie, les tatouages, parce que l’ami de Floyd est tatoueur, et c’est vrai que son tatouage et celui de sa femme sont superbes.

Floyd commence à être bien fait vers 2h, je choisis ce moment-la pour « montrer le move » en allant me coucher. On s’est donne rendez-vous au même endroit le lendemain.

Comme Casper m’a dépanné de films à Mabul, j'en regarde un pour trouver le sommeil, qui ma foi arrive assez vite :)

 

A bientôt,

Fab

 

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I did not mean to make a post of it, but I say to myself,  there, I must tell you ... Because I feel like I've been a little too hard, this time ... I had not seen it like that, this hike.



Section dedicated to lovers of the climb, especially Manu Rivaud, and Cedric and Mathilde. At Olive too, who must have finished his memory now.


Mount Kinabalu, or Gunung Kinabalu. The "Roof of Borneo”. For the small story(ies), Kinabalu ‘s got apparently many meanings, and a Malay will give me two of them in particular, as follows:

- Some mornings, you can see a corolla that surrounds the summit. "Akinabalu" means the spirit who watches over the mountain.

- "The Chinese widow" : in a dialect of Malay Borneo, "Kina" means Chinese, "balu" widow. Malaysia has seen several waves of Chinese immigrants, and a group of Chinese long ago, went to explore Malaysia. What had to happen happened : one of them fell in love with a  woman (ah, those ones … :-)) from the Mountain area, and when the group moved on, he stayed . After some time, he was homesick. He said he was going to climb the mountain. Since that day she has never seen him again.

  Ah, we men ... I do not know if we all had these episodes of cowardice, but respect for those who are not in this case : rather than talk about it - and she would have understood, since ' she loved him, women have this sort of noble courage - we would close and decide all alone of the following. Then, we must assume ; it turns out that's how we became - a little :) - less coward.

Anyway, great story, right? All Malaysians know it.

 

Well, well, if I needed more, it makes two more good reasons to climb this mountain :)

Bookings, getting the necessary permit, I take a minibus to the Kinabalu. Two hours drive from Kota Kinabalu (KK called here), the equivalent of Kuala Lumpur (KL) score Borneo. I had already seen the Kinabalu on the road from Sandakan - very nice road, landscapes of dense vegetation, bluffing, that the bus jolts keep me from returning in pictures :( - and it had impressed me as it was handsome with nightfall, but the more we are going up the road to Kinabalu Park, the more I say, wow, oh sh.. i'll have to earn it. I do big smiles seeing the show, but not only ... Basically, the prevailing thought, a hand "How beautiful ! " is : "Watcha, where do you climb but by the hell?" or "Pffou, there ...there ... I'm gonna have a rough time ... "

In the evening, I meet with my dorm mates, a couple of Malay, which man is guide throughout Malaysia, and he gives me the two stories above. And Josef, Czech Republic. A giant ! Member of a hiking club in the Czech Republic ... Even while I played  American football, I had never seen such calves and thighs ! A beautiful baby, Josef ... and very nice. I loooove his English accent :)


First day: departure from Timpohon gate, 1866 m: I share the expenses guide with Josef. Climb : 6 km to reach the resthouse situated 3273m. It makes us a nice slope, that ... So the first 3 km, it’s ok, well it can finally go, I have Josef as "hare". Pictures, the ones you can, because the landscape is  mist all around. However, seeing the "steps" at km 4, I tell myself that it's going to be long. At km 3, pause, two French workers in Singapore are here for the weekend (!), they get back. They tell us to take our time, otherwise it will bother a little, the resthouse. Oh, so we have a good pace ? Good news, I will adjust a little. Anyway, I'll have no choice: the km 4 is severe, the 5th of the same ilk, and 5 to 6, I can not stand. It is long, the last km.

Arrival at Resthouse. Pchiou!

The receptionist reminds me of the bad news, they gave me in Kota : no hot water :( ! Too bad, I do not like that, but I would do my nut nutty tourist from it : style "There's no problem, we were warned, but hey, even if one pays that price - not given, the housing - for such service, and you do not provide such service completely, at least you could offer compensation. [You're lucky that my colleagues Kim and Louisa are not here, I tell you ! It is rotten your process !:) ] Can’t you heat the water, and give us a bucket of hot water ? Well, no, she does not want : comprehensive but annoyed, necessarily, I suspected it,  she simply repeats a simple "sorry" with an embarrassed smile. Maybe I did my tourist, but at altitude, cold water is REALLY cold water. No choice, anyway, we need a shower ... Chills sequence :) I give up washing my hair, well, it will wait tomorrow.

Meals, and nap. Bah yeah, there is "not a purlin, not a motrobike, nothing ! ":)

Because the next day, ok there is only 2.5 km but it rises 800m to the top, and with altitude ... Softly, Jolly Jumper, softly !

Astonishingly awesome evening sunset views over the terrace. We see Kota Kinabalu (KK) off the coast. And a valley of clouds.


Sleepy-sleepy. Up at 2am, we start to 2:45. A whole army of people equipped with headlights:)

Well, with Josef as my first line and fairly quickly, we exceed the "traffic jam", and count. He is accustomed to that, him, so I tell myself that starting from km 7, I will let him take a little distance. Uh, in fact, it occurred natural way :)) And, when I check my pulse, it is still almost ok, but it already flirts with the limits of endurance, and we are not arrived yet.

The climb is tough but awesome : from km 6.5, a white rope is to specify the path, and also to help. I do not deny, given the backdrop behind. But it is a bit made for a person 1 meter 60 high, nevertheless :) My breath is a bit cut.

Last miles are granite, so palan palan, control every step, everything ... But watcha, it is insane. I had never done such a thing !

Convinced that I forgot my rain cape (which actually is in the net of my bag, what an idiot ! :)), after climbing - slowly ... - km 7, I find a place sheltered from the wind (not too strong, but fresh of course) to get some rest. It is barely half-past 4 o'clock, I am at 4000m, the summit is just at my right up there, so it’s ok, I have a little time ... I eat a cereal bar, and offer a little rest to my little heart (which works quite well, that said, for a smoker's heart, I'm happy) because, well, up there it will be cold, and if there is no shelter against the wind, I'll catch a cold waiting until dawn. The guide said "Dawn, 5:50”.


Let’s go, Josef is almost at the top, I see his lamp far enough out there, time to move my little butt. A pleasure, relative of course, but a real pleasure. It's too nice, the plain of granite on the penultimate 500m. A good climb to the summit, good strides in the rock, where the heart makes small acceleration at each stride a bit unusual), and then this is it, here we are ! Josef, the Englishman Harry from Bristol met the previous evening at resthouse, some Malays, we are a small ten to enjoy the peace and beauty of the place. And the end, too :)

It is 5:20.

Sitting on my rock away from the wind again, I look at another summit in the face and the bluish side there. It's super nice.

However ... But what was that thing, a trek, rock climbing or mountaineering? Because it was hot enough I think.

 Small "round" vision. You know what? I think I am the first western smoking coming up there ! I'm proud of myself !

Photos souvenirs for Josef, for Harry, and me. Photo "I was there":)

No sunrise, just morning light growing, but it's beautiful.


And, Josef says: "Fabian? Slowly go? "

Ok, let’s go, we begin the descent. Well duh, that forms a bit scared actually, the descent. Given the slope, and since it starts to fall a little rain, I put myself on"full aware” mode :) Legs bent," always the b… opposite slope "as Manu taught me long ago. Small slip-fall lightly on the buttocks at the very beginning, just cool enough as a warning and reminder, and finally it’s better, because the guide, so far, he had not said much, in fact, when I think of it :). Here, it is not far from me, telling me where to move to avoid slippery areas, it’s better, the spectacle of the valley far below is great, but hey, is not to say, the descent, I think it's hotter than the climb eventually.

Oh la la, the passes with the rope are a bit tough too, I am anything but the daredevil. Issue when it ends is no more than to continue safely to resthouse.

Uh, no, nevermind, no cold shower, thank you. I offer the hot chocolate round to Josef. Yeah, I know, I'm a crazy man ;-)

1h and a half rest, my jacket is soaked, my camera took of moisture (yes necessarily, I perceive just now my rain cape was in the bag:) Always so Gaston Lagaffe, eh ! And we get back to fight the descent. Oh what km 6-5, f..k, it gest my knees out ... Yeah, the thighs are still recovering also... By the way, I realize that I have a little payed, because I have a slight pain in the sternum : the thrilling one tells me that "Oh oh, it's not quite finished this mess?”. So, softly. And it is only at the break of km3, long long after, that they wake up - a little.

At the bottom. I have full lap. Josef, arrived earlier - I have not seen him of the descent :) - tells me that his right knee is "dead." Ah, well, the same as me ! :)

Back to Front Park to retrieve our bags, and go – slow… - to the shower.

Meal. I’m over.


 

Waiting to nab a bus back to KK. 2h sleepy on the bus.

I find back my hotel, left two days earlier. Same room, more. The receptionist offered me much room on the 4th floor but I made her understand that if I could still have a room on the 2nd, would be nice.

Nap. The evening, after the meal in a restaurant spotted the first time, I returned to the corner where I had seen locals play pool three nights earlier. They are happy to see me back. I'm making two parts with the same Malay whom I don’t remember the first name. There are maybe two good reasons for that : 1) he really plays to win, he makes direct hits, ok very effective, but no fun, no risk of blows cool to do. 2) He got no money supposedly. In fact he seems to be a local champion (in Indonesia and Malaysia, when you win the most games in the evening, you're a "champion"), and it’s true that he plays well, straight at least, but suddenly I think it blowed a little into his head, and that Siiir gets paid  its parts. The first night we had won – well, lost, rather, seen the game config – one part each, and he had "no money" when making the “belle”. It was perhaps true, but I doubted it, and what he would do in a bar without at least 3 ringgit in his pocket?  I do not like that. Having said that, fortunately actually, because he was pushing me to a hammering on the second :) Style, I break, he takes advantage. But he holed the black ...

Well, eh, tonight, the first part, I do the mirror trick. Go ahead please, break ... And this part is well shot in his teeth, to the "champion". It will teach him, eh. Rebelote, he "has no money." Go, too bad he has a bad spirit, I pay second one, fair player.

All that allows me to make the acquaintance of an Englishman, Floyd, who’s been living and working here for the past 6 years, his wife and two friends. Billiard-beer night, parts duplicated Floyd and me against the pseudo-champion and a sidekick to him. Nice. Floyd and I make two to three shots that apparently make us finally win the respect and sympathy of the public, eh eh… : he blows the white over the black ball to touch his ball, cool, it always impresses the audience this shot, and me a good old shot with rebound control on a ball opponent in ambush near a hole ; shot that bluffs even Floyd, who had told me that ideally it would be nice to do that, so here it is:), and 5 balls on my first try. "It's money time baby ! ":)

Beers, nice discussion on travel, life, tattoos, because the friend of Floyd is a tattoo artist, and it is true that his tattoo and his wife's are superb.

Floyd starts to be a bit drunk around 2am, I choose that time to "show the move" by going to bed. Rendez-vous taken at the same place the day after.

As Casper helped me out of movies to Mabul, I watch one to find my sleep, which, I have to say, comes soon enough :)

 
See you soon,

Fab

 

Publié dans Malaisie

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S
<br /> Chapeau pr l'ascension!! Moi qui me plaignais de mes remontées de denivelés ds le verdon! :)) Ahouuu.... 6 km comme ca... Avec le flip, le physique, le spectacle... La totale! :) Super! :) Bisous!<br /> :)<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> C'etait chaud oui ... Mais super !!<br /> <br /> <br /> Et puis il fallait bien se tester avant le Nepal ...<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Mazette Fab, les photos du ciel sont énormes ! J'imagine à peine ce que ça peut donner en vrai. La flore est magnifique aussi. Merci pour ces récits ;<br /> ça réchauffe car à Montréal c'est -5°, et la neige est de la partie.<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Oui, le ciel etait bluffant...<br /> <br /> <br /> -5 ? Oh bah ca va :) La derniere fois que j'y suis alle, le 6 decembre il faisait deja -20  :)). Ca m'a aide a reduire la cigarette ... un peu ...<br /> <br /> <br /> Je te souhaite de bonnes balades vers le nord, avec ton calecon long sous ton jean's ;-) Et attention a la "neige noire" !<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> et t'as regardé un film pour trouver ce sommeil?? hein?? apres ce marathon de fou!! moi j'aurais bien voulu voir le coucher de soleil époustouflant, t'as des photos?? je vais aller voir!<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Bah j'ai fete ca avec un bon paquet de bieres, et pas envie de me coucher :) Alors ...<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> oups, sorry<br /> efface mon message si tu peux<br /> <br /> en fait, il est fort utile de savoir jouer à un jeu de bar<br /> en tout cas, bel effort que cette ascension<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Ok, message efface, j'en ai profite pour enlever mon commentaire sur les bieres brunes :p<br /> <br /> <br /> Merci ! " Tu sais petit, on en a ch.. pour cette montre " :-)<br /> <br /> <br /> Bel effort de reformulation de ton cote, dement, j'adore ;-)<br /> <br /> <br /> Bizz<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bien deviné Fab, je ne suis plus étudiant depuis... ce midi! Je décolle jeudi matin pour rejoindre Sabine qui est déjà sur place.<br /> Rendez-vous en 2012 pour voir de nouvelles photos sur ton fond d'écran. En attendant, soigne tes effets rétro et continue à filer des news. Tschüss<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Yes, cool !! Felicitations !!<br /> <br /> <br /> Eh ben, c'est du timing serre encore, dis donc. Tamam ! Toi t'as pas ete log pour rien :-)<br /> <br /> <br /> Passe le bonjour a Sabine, et prenez bien soin de vous pendant cette annee. Et vous aussi, donnez des news :) Bonne mission au ... c'est toujours le Niger, ou ca a change ?<br /> <br /> <br /> Bizz<br /> <br /> <br /> <br />